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Précocité intellectuelle:

précocité

          Lorsque le Quotient Intellectuel est supérieur ou égal à 130, il est commun de parler de précocité. Cependant, il existe parfois des dissociations dans les sous tests ne permettant pas de calculer le QI global mais n'excluant pas pour autant le diagnostic. En effet, ces enfants sont souvent paradoxaux sur le plan affectif et cognitif et peuvent présenter des dissociations.

          Il s'agit d'evaluer un potentiel afin d'adapter au mieux l'environnement car être surdoué ne signifie pas être exclu de troubles des apprentissages ou réussir facilement, bien au contraire.

          Curieux, l'enfant s'interesse de façon détaillée à des domaines spécifiques (biologie, préhistoire, mythologie...) et est intarissable sur les questions posées. Il aime les jeux compliqués pour son âge. Une parole précoce est un bon indice de développement mais il existe des disparités de développement.

              En grandissant, le décalage avec le milieu scolaire se creuse et l'enfant développe parfois un mal être jusqu'à bégayer ou développer des tics. Il étonne par la rapidité de ses pensées, sa mémoire, son oscillation entre concentration extrême lorsqu'une activité le stimule et décrochage attentionnel s'il n'est pas conquis. Il est difficile de suivre son cheminement intellectuel et ceci le place parfois dans une perte d'estime de lui, des plaintes somatiques liées à une anxiété latente, une tristesse et parfois des difficultés de sommeil.

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         Un dépistage préoce est important pour soulager l'enfant qui bien souvent se sent "différent", pour aider la famille à comprendre ses réactions, et pour aménager au mieux le milieu scolaire et sensibiliser les enseignants, tout ceci afin de limiter les souffrances psychiques, le stress et de ne pas s'installer dans une autorestriction intellectuelle pour se conformer aux attentes.

 

déficience

Déficience intellectuelle:

          Le degré de la déficience intellectuelle est évalué à l'aide d'un test de QI mais il faut surtout rechercher les forces et les faiblesses pour améliorer le quotidien avec possibilité de rééducation si nécessaire. Les difficultés sont à la fois cognitives, sociales, émotionnelles.

              Les causes sont multiples mais elles peuvent être innées ou acquises. 

          Les causes innées sont d'origine génopathique ou chromosomique. Les causes acquises sont souvent liées à la grossesse notamment les conduites addictives des mères (drogues, alcool,...), la prise de certains médicaments indiqués dans l'épilepsie entre autre. Les maladies sexuellement transmissibles, les radiations, la toxoplasmose sont autant de facteurs déclenchants.

            La prématurité fait également partie des causes de déficience intellectuelle avec les souffrances périnatales comme les hypoxies ou ischémies cérébrales. Certains germes portés par la mère sont parfois responsables de méningites bactériennes anténatales. Les traumatismes crâniens, les tumeurs les intoxocations aux métaux ou les anoxies sont autant de facteurs surajoutés en post natalité.

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             Une consultation auprès d'un médecin spécialiste est nécessaire dans un premier temps qui déterminera si des examens nécessaires seront contributifs ou non (notamment imagerie cérébrale, analyse génétique...).

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